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L'e dans l'o

31 décembre 2006

au revoir blog, je t'aimais bien. j'vais aller

au revoir blog, je t'aimais bien.

j'vais aller voir ailleurs si j'y suis, et si vous voulez m'y suivre, servez vous donc de l'enveloppe.

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17 octobre 2006

le mouvement plus en profondeur.

piano

on a dit : ok, faut arreter de délirer, on s'y met grave, on y va, c'est parti, on y croit.
mais bon en fait là faut aller fo*ueber tout ça.
je suis le mouvement plus en profondeur demain, les gars.

1 octobre 2006

le chat ronfle dans le placard.

le chat ronfle dans le placard. abbey road en tgv, c'est comme qui dirait chatoyant. ne mangez pas du fenouil, c'est vomitif. y'a des grands becs plein mon bras, un pirate barbu sur mon épaule, et pour ma plus grande joie ils ne partent pas au lavage.
autrement dit le festiblog. ou "j'me suis fait capter à essayer d'embarquer le verre de bière". c'est bas, lo.
y'avait un espece de poteau psychedelique avec des robinets au milieu de la pièce, et je ne m'en suis rendu compte que lorsque je n'avais plus les idées claires du tout, même que sur le coup j'me suis demandé comment avait-ils fait pour faire pousser un arbre à cet endroit. jusqu'à ce que les fameux robinets me ramènent à la réalité. du coup aprés ce poteau était mon pote grave, pendant au moins trente secondes.
il y avait du monde jusqu'à n'en plus pouvoir, et se déplacer était une entreprise délicate.
il y avait des bougies posées pile là où on fout la tête quand on s'assoit, et je fus étonnée de n'avoir vu personne se transformer en torche humaine avant la fin de la soirée.

bref. retour à la réalité. un vieux avec un oeil chelou assis en face de moi dans le train, qui est resté là sans rien faire pendant quatre heures. je ne savais pas que c'était humainement possible. ce con arretait pas de me fixer, et c'était aussi enervant qu'effrayant.
retour à la réalité, le chat ronfle dans le placard, le monstre du litro fait un peu la gueule, ça fait un bout de temps que je l'ai pas nourri aussi faut dire, mais il va s'en remettre.

24 septembre 2006

quatre heures

feuilles

vieille arrachée hypnotique, tu arraches des sourires à tes coins de lèvres pour tenter de passer par la fenêtre mais tu n'es capable que de te retourner dans ton lit en criant à moitié.
l'antenne de la radio est cassée, ma guitare accordée et cet endroit en bordel, un chat dort sur mon lit et aujourd'hui il a plut. et aujourd'hui j'ai regardé l'automne dans les yeux. encore une fois. c'était intense et c'était sur la terrasse, le ciel était gris et il pleuvait. les feuilles des arbres étaient mortes.
c'était également le devant d'une gare, entre chien et loup, une cigarette et des voitures qui passent, une atmosphère completement étrange et aucune autre musique que les bruits des passants et de la route et de la ville et du soir qui tombe.
vieille emprisonnée aux yeux cernés, ton heure ne sonnera jamais. tes pieds ne voudront jamais se poser. tes jours n'auront jamais la couleur parfaite et ce bout de regard ne sera jamais assez. et tu le sais. lorsque quatre heures sonnent et qu'il s'agit de capter les dernieres images. lorsque le temps est pluvieux et que l'on s'arrache sauvagement des cartes, à s'en cogner, à s'en mordre, tu le sais, tu le sais bien. même si tu ne peux pas t'empecher d'y penser et même si tu te detestes, même lorsque tu tentes de faire revenir ta raison tu esperes, tu ne fais qu'attendre et tu ne fais que croire, c'est tout ce que tu n'as jamais su faire, si seulement tu laissais ce mur à ce mur et cette fenêtre à cette fenêtre.

17 septembre 2006

murs

murs

je n'ai pas grand chose de disable, peut-être plus tard.

plus tard, donc :

je me penche au dessus du vide et regarde l'étendue des dégats en prenant une longue et calme inspiration. l'air est frais, la lumière palie. il y a du vent et mes cheveux s'emmelent. la fumée est grise et se mélange à mon cerveau. nous étions en septembre.
et peut-être que les murs n'étaient pas endormis, lorsqu'il s'agit d'y lancer une chaussure pour faire cesser la conversation telephonique qui m'empeche de dormir, lorsque je n'arrive pas à trouver la bonne fréquence, lorsque je trouve le mode d'emploi et perd le code de ma carte de retrait, lorsque la pluie mouille la fenêtre et que par inadvertence le joint devient totalement infumable, qu'on le balance, enervé de ne s'être souvenu que la fenêtre était trempée et que du coup le poser à cet endroit n'était pas une bonne idée. quand il y a un "il fait beau" sur cette fenêtre et que l'on a du mal à y croire, lorsque que le vin d'hier soir continu à me faire mal à la tête, alors, je me penche au dessus du vide et je constate l'étendue des dégats. elle est importante. déplorable. je pourrais en pleurer si je n'avais pas décidé d'y remedier. rapidement, et de façon intensive. tant pis pour les jours que j'abimerai et tant pis pour les phrases sur lequelles je marcherai. ma conception du bonheur a evolué. et des choses ont changé. c'est ainsi.
et alors par cette autre haute fenêtre contre laquelle je suis assise, je me penche sur le côté et je vois des gens passer. alors je détourne le regard en me disant que je me trompe, et que je ferais mieux de ne pas laisser l'émotiviter me pousser par la fenêtre, cette fois ci, je ferais mieux de ne pas laisser les divaguations m'entrainer avec elles dans leur chute longue et douloureuse, pleine de faux-espoirs et de comedies, de phrases repetées et de sourires mémorisés. d'yeux immortalisés. que j'ai tout de même été chercher, comme j'ai tourné ces pages vers ce chiffre, mais comme je sais tellement combien tout ceci est futile, et par dessus le marché, ridicule.

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1 septembre 2006

je laisse ça au temps.

je laisse ça au temps.

15 août 2006

bordel ambulant

ce soir la porte fenêtre fut fermée. il faisait froid. oui, il faisait froid, c'était la nuit et il faisait froid, ce n'était pas arrivé depuis deux mois et je commence à me poser des questions quand à septembre qui arrive en courant et à ce qu'il pourra bien se passer durant tous ces mois, mais en fait juste à peine, en fait juste maintenant. en fait ce chtrugudutch c'était vraiment du chtrugudutch de merde, j'prefere encore me faire tirer le long d'une route par des inconnus avec des bouteilles en plastique sous les pieds.
ce soir la porte fenêtre fut fermée et maintenant lorsque je pousse cette grande porte je constate que l'on se trouve presque dans un aquarium. ca faisait longtemps. presque autant que l'époque où ce lit était là. presque autant que lorsqu'il y avait cette odeur ici. presque autant que lorsque y'avait des étoiles dans le plafond de mon ciboulot et puis que c'était chouette, tu vois, regarde comme on se traine.
ce soir il fait froid et il faisait froid aussi dans la voix qui me parvenait du fond du couloir. mais oui, tu es gentille, mais tu l'es parce qu'il faut que tu le sois, tu comprends ? tu as certainement un coeur mais il est caché à un endroit que tu n'as pas encore trouvé, mais oui je suis méchante, mais au moins c'est profond. et peut-être bien que ça m'éclate au final, peut-être bien que tout m'éclate, sans exeption, même ça tu vois, peut-être bien que moi aussi je suis fausse sans le savoir, tu sais, qu'est-ce que t'en sais, toi d'abord ?
moi, je sais. la porte-fenêtre est fermée et c'est comme si on avait jamais rencontré les nuits à se crier dans la masse salée d'une mer de nuit. comme si on s'était jamais éclaté la jambe contre un mur, et comme si on avait jamais courru derriere les transats pour faire un fleuve de la pisse qui est absorbé par le sable de toute façon donc c'est pas un fleuve mais on imagine, et toute façon on est la seule à le voir, c'est pas comme si on pouvait s'assoir devant avec une espece de meuf et raconter que c'est meeeeerveilleux et maaaaagnifique le plus beauuuu du mondeee à un type à sa fenêtre qui par la suite nous demandera une clope et puis par la resuite si on est chaudes.
"nan, on est tièdes, gary, mais si tu veux tu peux venir te baigner dans le fleuve de la pisse, c'est la vraie vie."
comme si on était on the road again assises sur le muret d'un arret de bus avec Sexe Feminin (broum broum) (j'explique pourquoi Sexe Feminin : c'est un vespa mais j'arrive pas à m'y faire, je dis inlassablement une vespa, et donc, ben, c'est Sexe Feminin quoi, et stop aux majuscule, c'est le brouillard, ah non) posé devant nous à attendre une voiture noire pendant une demi-heure et puis la voir arriver avec un chapeau de cow boy et même un ventilateur psyché mais je ne sais plus trop parce que à ce moment là mon portable a du sonner et au bout du fil il devait y avoir cet enfoiré d'merde qui est bon qu'à nous vendre du shit et à m'avoir fait remplir au moins 45628 pages réelle et 26589 pages virtuelles, tu vois comme on se traine. au moins une fois dans ma vie j'ai pu lui dire ce que je pensais de sa gueule et de ce matin dans une cour inconnue où je suis définitivement redescendu de ce nuage qui n'était même pas de la véritable vapeur d'eau, mais regarde comme on se traine et comme on oublie. c'est fou, hein, c'est la vraie vie.

11 août 2006

les échos /2

et il y a longtemps j'étais seule dans cette pièce, et les mots que je peignais sur ces murs n'avaient pas de répercution, aucune repercution, c'était entre ma tête et moi, c'était un secret et j'étais anonyme. il y a longtemps mes plaintes étaient bercées d'un calme tranquille et d'un silence nocturne beau et doux. je pouvais crier, je pouvais rire, je pouvais pleurer que ça ne changerait rien dans ma vie. il n'était pas question de cahiers planqués quelque part, mais de pages ouvertes aux yeux de tous, simplement les yeux je ne les connaissais pas, et vider son coeur de la sorte, c'est dur, et ce que je voulais avant tout, c'était me libérer totalement, me libérer ne n'importe quoi, de tout et n'importe quoi, mais à présent, c'est surtout plus du n'importe quoi que du tout, tu vois. déjà que je ne savais pas dire les choses sans les faire passer a la casserole un minimum, maintenant je me dois de cacher mes pensées sous des mots que moi seule comprend, car c'est bel et bien le cas, je m'en rend compte, moi seul me comprend, du moins, à présent, à présent que je suis comme sur une place publique à m'égosiller. être dans une foule d'inconnus à verser des larmes, c'est bien, c'est bénéfique, mais devoir peser ses mots parce qu'il y a de l'écho dans l'air, alors ça, c'est dur, vraiment. parce qu'il n'est pas question de déconnade, il n'est pas question de plaisanterie du tout, il est question de faire autre chose que d'être dans son pieu ou contre sa porte fenêtre avec des spirales sur les jambes, pour refermer la chose et la laisser trainer. il est question de parler en étant entendu, mais je ne veux pas avoir de compte à rendre, si des choses ont besoin d'être ici c'est qu'elles n'ont pas besoin d'être ailleurs, c'est tout. mais je suis dans une voie à sens unique à présent, à présent je ne suis plus seulement un nom en bas d'une page, à présent je ne peux plus vider ma tête en étant sur qu'il n'y aura pas de conséquence, à présent, je ne suis plus libre comme avant, en somme.
parce que voyez-vous, tout ceci n'est pas là pour faire joli, loin de là, et c'est pour cela que c'est resté secret pendant autant de temps. personne de mon entourage ne connaissait cet endroit, cet endroit ou un autre, cela n'a pas d'importance c'est le même principe, et lorsque je disais des choses que je regrettais, il suffisait de tourner la page, et c'était aussi simple que ça. si les choses que j'étale doivent me causer des problemes en plus, alors cela ne sert plus à rien, bonsoir. malheureusement, je ne peux pas faire sans, c'est devenu comme ça, ça restera comme ça, je n'ai qu'à m'acheter une casserole solide et puisque c'est comme ça il n'y aura que moi qui me comprendrai, et puis ce sera mieux comme ça, et puis cela perdra un peu de son sens mais au moins, un peu de ce sens sera sauvé.

11 août 2006

shhfou?

sechoir

11 août 2006

des chiens

il y a des chiens qui font des aller-retours dans ma chambre. il y a des choses qui passent par cette porte-fenêtre et je ne suis pas sure que ce soit des spectres. il y a des environs pas trés comestibles, même que des fois on est a une table à manger une pizza entre deux types et que l'ambiance lourde et tendue qui règne dans la pièce ne nous est pas étrangère et que tout d'un coup ça remonte dans le ventre, mais ça ne fait pas pleurer, car aprés tout, aprés tout ce n'est pas grave, et puis on a vu bien pire, et puis je n'ai qu'à penser à autre chose si ce discour, mot pour mot il était le même il y a un an et quelques mois, et que je croyais que je ne l'entendrai plus, et ce jeunot d'en face qui acquiesse, et ces étoiles carrées clouées au mur. et les jambes croisées je me demande si je ne devrais pas ressentir de l'amertume.
mais l'amertume viendra plus tard, je le sais, l'amertume viendra là où elle pourra crier, l'amertume ne viendra pas troubler l'écoute de ces mots, même si on les a déjà entendu des dizaines et des dizaines de fois, et des chiens sont endormis dans la cuisine.
tu vois, je voulais pas gacher le paysage, mais c'est comme ça. je voulais pas crever les pneus de la voiture, mais c'est comme ça.
ta maison sera baignée de lumière, et tu ne pourras que tourner en rond. et tu auras beau dire et beau faire tes pas te méneront toujours au même endroit.
et que se passe t'il à 450 kilomètres ? il y a une cabine telephonique et des mots coincés dedans. surement un "tu as raison" et un "je ne comprend pas".
et pitié, je ne veux pas d'échos, sinon je dégage.

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