italique
j'ai cassé mon stylo à force de le manger. stylo sans t. et oui.
ma réconciliation avec le bleu est faite. ouais. même que ma cure d'intoxication au bleu d'il y a quelques temps n'a servi à rien, et que voila, j'me met à l'aimer cette couleur, en l'espace de quelques jours, sans me forcer, tout naturellement.
victoire, mes amis.
ouais bon. non, je n'ai rien d'autre à faire que de me réconcilier avec des couleurs, et pis zut, ça m'occupe et pis faudrait arrêter, on a compris que c'était joli l'italique.
o o o
plus tard, lorsque la pièce contient une atmosphère quelques peu différente, quand l'air est plus lourd, quand la fumée ne trouve aucune fenêtre ouverte pour sortir, quand les jambes sont douloureuses à force d'être croisées, quand la tête ne demande qu'à rêver et le corps qu'à dormir. mais quand rêver n'est pas forcément dormir, on tourne encore un peu, on explore encore quelques endroits inconnus, on vaguabonde encore vers des couleurs étrangères au regard, et pis on se perd à force de tourner dans des couloirs qu'on connait pas, on ne se retrouve plus nul part, on a cherché un lieu sans savoir ni comment il était, ni comment le trouver, alors ouais, on a essayé, mais on est fatigué, pour ce soir.
et il y a encore tellement de jours, et je me suis déjà tellement épuisé à attendre.
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et passer trois heures à psychoter sur trois petits ronds, c'est mal.